Comme le montrent nombre d’études sociologiques les filles sont toujours sous-représentées dans les spécialités scientifiques (chiffres du ministère de l’Éducation Nationale et de la Jeunesse, 2019) et moins de 30 % des chercheurs et chercheuses sont des femmes.

Pour lutter contre les stéréotypes, marquer la mixité des sexes et visibiliser les femmes  toute l’équipe de l’EDM s’applique à pratiquer l’écriture inclusive sur ces documents et le langage inclusif à l’oral.

Quelle écriture inclusive ? car elle évolue avec les usages ; en 2020 tout le monde connait « autrice » même si trop peu l’utilise et qui ose dire encore « écrivaine ça fait vaine » ?

Voici les consignes que nous utilisons en ce début d’année 2020 sur le site internet de l’École de la médiation et dans nos documents interne. Ces consignes reprennent toutes celles de  La revue Sociologie du travail : nous les trouvons parfaites. Et elles ont été appréciées  d’Eliane Viennot autrice de nombreux ouvrages sur ce sujet « Le langage inclusif : pourquoi, comment » Editions iXe, 2018, que demander de mieux ?
Catherine Borderie, administratrice du site de l’EDM, mars 2020.

 

LES CONSIGNES DES EXEMPLES DU SITE DE L’EDM
·  Marquer la mixité des genres, décliner les personnes au masculin ET au féminin  –  Les médiateurs et médiatrices,

–   Les professionnel·les

–  Les auteurs et autrices

–   Les joueurs et les joueuses

–   Les enseignants-chercheurs >
      le monde de la recherche,
les chercheurs et les chercheuses

·  Décliner les doublons
– par ordre alphabétique
–   ou aléatoirement
 –   Les médiateurs et médiatrices

–    Les formatrices et les formateurs

·  Éviter le masculin neutre –   Ils nous ont fait confiance > On nous fait confiance

–   L’écosystème des acteurs > L’écosystème de la culture scientifique

–   L’expertise des participants > l’expertise des stagiaires

· Adjectifs : accord de proximité avec le nom

 

–   Des formateurs et formatrices certifiées

–   Des médiatrices et médiateurs compétents,

–   Des professionnel·les amenées à faire de la médiation culturelle

 Le point médian ne s’utilise qu’en dernier recours
· Le point médian est utilisé pour des  termes homophones (qui se prononcent de la même manière au féminin et au masculin ), pas pour les adjectifs, pas pour les articles –   Les professionnel·les

–   Les réfugié·es

–   Les habitué·es

 

· Utiliser
– des termes épicènes (qui s’écrivent pareil au féminin et au masculin)
ou neutre
 

–   Un, une stagiaire (à utiliser plutôt au pluriel)

–  Une personne,

–   Un individu

·  Pour les autres, utiliser le masculin et le féminin,
et utiliser plutôt le pluriel (sinon « le ou la » ) :
–   Les musiciennes et musiciens

–   Les médiateurs et médiatrices

–   Les étudiantes et les étudiants