En théorie, on attend des pros de la médiation une certaine neutralité.
Mais en pratique, peuvent-ils exercer leur esprit critique, s’engager, militer  ?

Les médiateurices scientifiques sont souvent encouragé·es à adopter une posture neutre, pour transmettre des savoirs sans parti pris. Pourtant, leur rôle ne se limite pas à la simple diffusion d’informations : en sensibilisant les publics et en les accompagnant dans le développement de leur esprit critique, ils/elles favorisent l’analyse, la remise en question et, parfois, des prises de position. Mais qu’en est-il lorsqu’ils appliquent cette même démarche à leur propre pratique ? L’exercice de l’esprit critique peut alors révéler les valeurs et les convictions des médiateur·ices eux-mêmes, interrogeant ainsi cette notion même de neutralité.

Ce Stage de survie pour médiateurice engagé·e propose d’explorer cette tension et d’ouvrir le débat : peut-on être médiateurice et engagé·e, voire militant·e ? Et si oui, dans quelles limites et dans quels contextes ?

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Programme

1. Feu de camp –  Entrez dans l’univers du stage et trouvez votre animal Totem !

2. Équipement :

-> Boussole et sac à dos – Pourquoi fait-on de la médiation ? La médiation est-elle un acte politique ?

-> Silex et pyrite – Convictions et contraintes : savoir identifier les contradictions.

-> Lampe frontale – L’esprit critique comme révélateur de tensions dans les postures professionnelles.

3. Méthodes de survie – comment s’engager en tant que professionnel ? Des stratégies de terrain aux protections légales, retour d’expérience et pistes concrètes.

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Interventions

Avec Richard-Emmanuel Eastes (Université de Lausanne), Magalie Debisschop (Le Cnam), Vincent Pasquero et Damien Roussel (Universcience), Baptiste Bureau (Universcience et Printemps Écologique) et Terence Exaltia (Scientifiques en Rébellion).